Les Chroniques de Mica

L’ambition d’une valse en détour d’un retour pour l’outre-mer

31 Décembre 2024

Quand on regarde ce montage de chantilly sans douceur qui nous a été proposé en place du gâteau de Nwel sous l’épineux buffet du sapin politique France.

Il pourrait nous venir en penser ces mots d’une vérité souvent mise en oubliette : tous ceux qui entrent dans nos vies ne sont pas obligés d’y trouver place pour toujours. 

Il est fort de constater le dommageable pour certains. 

Notamment dans le fait que le télétravail ne soit point possible dans les hautes fonctions ministérielles. 

Il fut alors probable que nous eûmes, nous autres votants, in fine sans réel droit de voix, voir avec grande surprise l’arrivée d’une certaine étoile porteuse du plus beau bijou de cheville que l’on puisse gagner sans impunité d’un séjour par la case barreau sur la planche du jeu France. 

Quand on fait sortir une personne de nos vies ou qu’elle nous quitte, c’est qu’en général nos destins ne sont pas compatibles, souvent cela signifie que notre rôle dans nos histoires de vie respectives est terminé. 

Cette déconnade de gouvernance certes notoire, atteint son paroxysme, en cette entame de fin d’année 2024, et manque frontalement au vouloir faire la paix avec nos territoires transocéaniques de France, dits d’Outre-mer. 

Ils eussent peut-être été judicieux d’essayé de tenter l’inédit d’un sang neuf issu de nos terres océaniques qui en sont au plus haut point du besoin, plutôt que de privilégier le remix d’un sang veineux, car même joué sur le tempo d’un flamenco « compás » européen il ne gagnera pas sur celui de l’héritage des racines du « Konpa » de l’Afro descendance, dorénavant à résonance universelle.

Ce n’est pas peu dire que les choix de nos gouvernances laissent perplexes devant les urgences multiples dans la généralité du pays et l’importance de la nécessité d’un certain renouvellement dans nos territoires, entre, la grogne des uns, la vie chère et le manque d’eau des autres, le chaos laissé par Chido, les dernières insurrections et bien d’autres sujets à inscrire sur l’imposante liste du nouveau carnet de bal France.

S’il est un modèle à tirer des athlètes de nos derniers jeux paralympiques, c’est que faire volonté de s’accrocher à un handicap éprouvant, retarde notre évolution mentale.

Dans l’usage, souhaitons que ce dernier temps avant notre passage vers une année de plus, nous soit empreint de l’espoir d’un vivre ensemble bienveillant, et ce non sans une pensée pour Mayotte, ses habitant.e.s et celles et ceux de toutes les terres oppressées et opprimées.

À bientôt

Nou ké wouwè nou pa lot bò !

(Nous allons nous retrouver de l’autre côté)

Marie-Michaël Manquat / Katjopine éko